THE GREEN HORNET
















UN FILM SUR
les mecs habillés en vert, les clés USB customisées, la crise de la quarantaine et le tuning qui ferait passer Batman pour un témoin de Confession Intimes tellement la Batmobile elle est naze en fait (même le café il est customisé).

POURQUOI "Le Frelon vert"?
Parce que la première photo sur laquelle on le voit est prise en vision de nuit, donc en nuances de vert. Et que son père a été tué par une piqure d'abeille, mais "The Green Bee" ça faisait un peu miel commerce équitable, un frelon c'est plus classe.

LA BLAGUE DU FILM
Le pistolet à gaz paralysant qui fait effet du mardi au jeudi...de la semaine d'après.

ÉQUATION
THE GREEN HORNET = MICHEL GONDRY + [SETH ROGEN x ( acteur + scénariste)] + DE L'ARGENT

UN FILM QUI DONNE ENVIE

d'en savoir plus sur la série, en particulier la bande dessinée sortie chez Panini Comics ce mois-ci, mais aussi de se procurer le second volume de la collection DVD "Work of Director" sur Michel Gondry.

POURQUOI FAUT-IL Y ALLER?
Parce que, quoi qu'on en dise, cela reste un film de Michel Gondry et que ça se voit : une obsession pour le plan séquence, un travail sur la vitesse et la simultanéité, etc. On pourrait même dire que ça se voit trop à la limite, dans le sens où le plupart des délires visuels du réalisateurs manquent un peu d'originalité (par exemple la séquence du message que se passent les criminels et où l'écran se démultiplie rappelle beaucoup le clip de Cibo Matto, Sugar Water).
Parce que, si on aime Supergrave, on ne peut pas rater un film écrit par Seth Rogen et Evan Goldberg.
Pour se rendre compte qu'il y a des régimes qui fonctionnent super bien à Hollywood (Seth Rogen doit crouler sous les mails de demoiselles qui lui demandent sa méthode miracle) (j'aimerais bien savoir si les critiques de Elle ou de Glamour soulignent elles aussi ce point).
Pour se rendre compte que Jay Chou ne fait pas que de la...musique (faute de trouver un autre mot).
Pour le générique de fin très intéressant concernant la 3D.
Pour la traduction la plus habile depuis longtemps concernant une blague sur le mot "twilight", renvoyant en VO au film éponyme et par les sous titres à un jeu de mot entre la traduction littérale de "crépuscule" et un autre film, Boulevard du crépuscule (référence inaccessible au véritable public auquel s'adresse ce jeu de mot, à savoir le public de Twilight, mais bon).
Si on a envie de bien rigoler, pas aux éclats, mais juste de passer un bon moment devant un film bien fait sans se prendre la tête.

POURQUOI NE FAUT-IL PAS Y ALLER?

Parce que Gondry a été plus inspiré, surtout si on s'attend à une débauche d'inventions visuelles et de trucages artisanaux.
Parce que l'histoire n'est pas vraiment prévisible. D'habitude c'est positif, mais là on s'attend à ce que certaines choses se passent et...rien ne se passe. Le scénario ne colle pas avec les moyens qui lui sont donnés.
Parce que Cameron Diaz viellit mal. Au moins on la voit peu, c'est déjà ça.

LE DERNIER DES TEMPLIERS
















UN FILM SUR
les sortilèges, les sorcières, la sorcellerie...et c'est à peu près tout.

POURQUOI "Le dernier des Templiers"?
Il est légitime de se poser cette question. D'abord le personnage principal incarné par Nicolas Cage n'est pas le "dernier". Ensuite, il renie les Templiers au bout de 10 minutes. Et enfin on peux pas vraiment dire qu'il incarne vraiment "le". En version originale le titre est beaucoup plus parlant : Season of the Witch. Même si cela évoquera plus une chanson de Donovan qu'une ambiance de chats noirs et de balais pour certains.

LA RÉPLIQUE DU FILM
"Un templier est venu dans notre village pour nous dire que s'engager pouvait nous laver de nos péchés. Felson lui demanda si l'on était aussi pardonné pour la luxure. Le chevalier répondit que pour un engagement de deux ans ce péché lui serait pardonné. Felson lui demanda ensuite si le vol pouvait être absout. Le templier répondit que ce péché serait lavé s'il s'engageait pour trois ans. Finalement il s'est engagé pour dix."

ÉQUATION

LE DERNIER DES TEMPLIER = WILLOW - (Val Kilmer + les nains) + LE SEIGNEUR DES ANNEAUX - (l'Anneau + la Nouvelle Zélande + les nains) + LE NOM DE LA ROSE - (Sean Connery + un scénario + le nain*)


*avec tous les dégénérés qu'il y a dans ce film, y'a forcément un nain à un moment donné.

UN FILM QUI DONNE ENVIE
de revoir Le Nom de la rose. Et Hellboy.

POURQUOI FAUT-IL Y ALLER?
Pour compléter sa collection de coiffures improbables de Nicolas Cage.
Parce que, pour une fois, Ron Perlman n'est pas le plus moche du film.
Parce que c'est le seul film qui a une séance à 17h45 à l'UGC et que y'a rien d'autre qui passe avant 19h.

POURQUOI NE FAUT-IL PAS Y ALLER?
Si on ne supporte pas les grosses cloques pestilentielles sur le visage (en particulier celui de Christopher Lee, prix de la guest star la plus inutile de l'année) (mais on est qu'en Janvier).
Si on n'aime pas les anachronismes pompeux du style un Moyen Orient où tout le monde parle Anglais au 14ème siècle, a une conscience morale qui interdit de tuer des femmes et des enfants impies, et où on peut se faire une décoloration peroxydée comme celle de Nicolas Cage.
Parce qu'un seul rebondissement foireux à cinq minutes de la fin c'est pas assez (du même tonneau que si on vous expliquait à la fin des Dents de la mer qu'en fait c'était pas un requin mais un squale).
Parce qu'il y a plus de personnes dans la salle que de personnages dans le film et qu'on n'avait pas vu d'aussi beaux décors et des loups aussi bien faits depuis Les Visiteurs 2.

SOMEWHERE















UN FILM SUR

le lapdance, les valises à roulettes qui clignotent, la solitude, les cérémonies de remise de prix étrangères, la difficulté de Guitar Hero en mode Expert (mine de rien, ça rassure de voir qu'on n'est pas le seul à le penser) et la paternité.


POURQUOI "Somewhere"?

Parce qu'il faut bien que ça se passe "quelque part" et qu'il fallait bien trouver "something".


LA BLAGUE DU FILM

Le type qui s'endort pendant un cunnilingus.


ÉQUATION

SOMEWHERE = [ (CALIFORNICATION - Les Stones) + Phœnix ] x WONG KAR WAI


UN FILM QUI DONNE ENVIE

de se faire des pancakes avec du bacon, un œuf poché, du cheddar fondu et de la ciboulette.


POURQUOI FAUT-IL Y ALLER?

Parce qu'on ne rate pas un film de Sofia Coppola, surtout quand on l'attend depuis quatre ans.

Pour se réconcilier avec la famille Fanning représentée ici par la talentueuse Elle qui est bien plus douée et ô combien moins insupportable que sa grande sœur Dakotta.

Pour avoir la preuve qu'un plan fixe n'est pas forcément chiant mais peut être beau et intelligent.


POURQUOI NE FAUT-IL PAS Y ALLER?

Parce que depuis que papa refait des films, la petite Sofia n'est plus la plus douée de la famille et qu'elle n'a pas encore pris conscience qu'on ne peut pas se reposer sur ses lauriers éternellement.

Si on n'aime pas les histoires de petites filles gâtées à problème, comme dans Marie Antoinette. Ou Lost in translation. Ou Virgin Suicides. Vous me suivez?

Si on n'aime pas les métaphores sur les grosses voitures.

Parce que, des fois, on tient absolument (peut-être à tort) à ce qu'un film ait un début et une fin.

Parce que les histoires de cul d'un père immature dans le milieu artistique c'est quand même plus marrant dans Californication.