
UN FILM SUR
la broderie, les gondoles versaillaises, le top 50 des têtes à couper, le saphisme assumé (et pas très excitant).
POURQUOI "Les adieux à la Reine"?
Parce que le personnage principal, qui a une relation ambigüe avec Marie-Antoinette (lesbienne? problèmes avec sa maman? syndrome de Stéphane Bern?), va devoir la laisser partir. En effet, nous sommes en Juillet 1789 et dehors les gens crient "A la Bastille!" comme dans la pub La Laitière.
LA BLAGUE DU FILM
Le moment le plus drôle, on a beau chercher, ça reste la scène où une comtesse/duchesse/courtisane/vieille à corset (rayer la mention inutile) se pend. Et pourtant c'est pas vraiment rigolo. C'est dire l'ambiance...
ÉQUATION
LES ADIEUX A LA REINE = (LES 3 MOUSQUETAIRES - les mousquetaires - Michael Bay) + Noémie Lvovsky
UN FILM QUI DONNE ENVIE DE
réfléchir à deux fois avant d'accepter de participer au label des spectateurs UGC sans savoir de quel film il s'agit.
POURQUOI Y ALLER?
Pour voir Léa Seydoux total naked (y'a aussi Virginie Ledoyen, mais je doute qu'on puisse être fétichiste à ce point).
Parce que le point de vue est assez original : montrer l'envers du décors de Versailles est assez inédit. Il n'est ici pas rutilant, bien au contraire. On y voit les couloirs pleins de courtisans n'attendant que de pouvoir apercevoir le roi, les souterrains et quartiers des serviteurs très loin de la richesse habituelle du palais, l'insalubrité régnante ainsi que les protocoles régissant la vie quotidienne.
Parce que, pour une fois, l'accent de Diane Kruger est justifié.
POURQUOI NE PAS Y ALLER?
Si vous aimez la tension sexuelle entre femmes. Parce que là y'en a, mais c'est assez...bizarre. On est très loin d'un discours ou d'une réflexion à la David Lynch. Dommage, interroger les mœurs sexuelles de personnages historiques aurait pu être intéressant si elles n'avaient pas juste été effleurées. Au lieu de ça, on nous peint une amitié hypersexualisée ou de l'homosexualité amicale, on ne sait pas trop.
Parce que les personnages sont assez schématisés. Certains d'entre eux amènent même des embryons d'intrigue, ils prennent un peu d'importance pour d'un coup disparaitre sans justification crédible. Vous croyez que l'idylle naissante entre le gondolier et la lectrice va prendre de l'importance dans l'intrigue? Ben non, on va apprendre au détour d'un couloir qu'en fait on ne le voit plus trainer parce que son frère est un révolutionnaire, et que du coup on l'a fusillé. Disparu avec les promesses d'intrigue qu'il amenait. Et il n'est malheureusement pas le seul (la pendule qui prend tellement d'importance et dont tout le monde se fout au final...mais à quoi elle sert alors?) (à rien en fait).
Parce que la caméra épaule dans un film d'époque à visée historique ça ne fonctionne pas. Et on ne parle même pas du montage qui, niveau délicatesse, équivaut à se faire une tartine de Nutella avec une machette.
Parce que Léa Seydoux exhume un sentiment enfoui en nous depuis des années et qui nous a tous gâché nos Samedi matin : celui qu'on ressentait en regardant Princesse Sarah. Cette voix qui hurlait en nous "Mais rebelle-toi connasse, tu vas pas la laisser te traiter comme ça putain! Un peu de fierté quoi, fous-lui une beigne bordel! Non mais...mais...t'excuse pas en plus abrutie! Et voilà elle baisse les yeux, voilà, ben laisse-là te traiter comme une merde tiens, va crever!".
CE QU'ILS EN DIRAIENT
"Moi j'aurais mis un peu plus de musique quand même. Et des soldats qui chantent tiens, ça aurait été pas mal. Eh, je crois que je tiens un super concept!"
Dove Attia
la broderie, les gondoles versaillaises, le top 50 des têtes à couper, le saphisme assumé (et pas très excitant).
POURQUOI "Les adieux à la Reine"?
Parce que le personnage principal, qui a une relation ambigüe avec Marie-Antoinette (lesbienne? problèmes avec sa maman? syndrome de Stéphane Bern?), va devoir la laisser partir. En effet, nous sommes en Juillet 1789 et dehors les gens crient "A la Bastille!" comme dans la pub La Laitière.
LA BLAGUE DU FILM
Le moment le plus drôle, on a beau chercher, ça reste la scène où une comtesse/duchesse/courtisane/vieille à corset (rayer la mention inutile) se pend. Et pourtant c'est pas vraiment rigolo. C'est dire l'ambiance...
ÉQUATION
LES ADIEUX A LA REINE = (LES 3 MOUSQUETAIRES - les mousquetaires - Michael Bay) + Noémie Lvovsky
UN FILM QUI DONNE ENVIE DE
réfléchir à deux fois avant d'accepter de participer au label des spectateurs UGC sans savoir de quel film il s'agit.
POURQUOI Y ALLER?
Pour voir Léa Seydoux total naked (y'a aussi Virginie Ledoyen, mais je doute qu'on puisse être fétichiste à ce point).
Parce que le point de vue est assez original : montrer l'envers du décors de Versailles est assez inédit. Il n'est ici pas rutilant, bien au contraire. On y voit les couloirs pleins de courtisans n'attendant que de pouvoir apercevoir le roi, les souterrains et quartiers des serviteurs très loin de la richesse habituelle du palais, l'insalubrité régnante ainsi que les protocoles régissant la vie quotidienne.
Parce que, pour une fois, l'accent de Diane Kruger est justifié.
POURQUOI NE PAS Y ALLER?
Si vous aimez la tension sexuelle entre femmes. Parce que là y'en a, mais c'est assez...bizarre. On est très loin d'un discours ou d'une réflexion à la David Lynch. Dommage, interroger les mœurs sexuelles de personnages historiques aurait pu être intéressant si elles n'avaient pas juste été effleurées. Au lieu de ça, on nous peint une amitié hypersexualisée ou de l'homosexualité amicale, on ne sait pas trop.
Parce que les personnages sont assez schématisés. Certains d'entre eux amènent même des embryons d'intrigue, ils prennent un peu d'importance pour d'un coup disparaitre sans justification crédible. Vous croyez que l'idylle naissante entre le gondolier et la lectrice va prendre de l'importance dans l'intrigue? Ben non, on va apprendre au détour d'un couloir qu'en fait on ne le voit plus trainer parce que son frère est un révolutionnaire, et que du coup on l'a fusillé. Disparu avec les promesses d'intrigue qu'il amenait. Et il n'est malheureusement pas le seul (la pendule qui prend tellement d'importance et dont tout le monde se fout au final...mais à quoi elle sert alors?) (à rien en fait).
Parce que la caméra épaule dans un film d'époque à visée historique ça ne fonctionne pas. Et on ne parle même pas du montage qui, niveau délicatesse, équivaut à se faire une tartine de Nutella avec une machette.
Parce que Léa Seydoux exhume un sentiment enfoui en nous depuis des années et qui nous a tous gâché nos Samedi matin : celui qu'on ressentait en regardant Princesse Sarah. Cette voix qui hurlait en nous "Mais rebelle-toi connasse, tu vas pas la laisser te traiter comme ça putain! Un peu de fierté quoi, fous-lui une beigne bordel! Non mais...mais...t'excuse pas en plus abrutie! Et voilà elle baisse les yeux, voilà, ben laisse-là te traiter comme une merde tiens, va crever!".
CE QU'ILS EN DIRAIENT
"Moi j'aurais mis un peu plus de musique quand même. Et des soldats qui chantent tiens, ça aurait été pas mal. Eh, je crois que je tiens un super concept!"
Dove Attia