SANS IDENTITE












UN FILM SUR

les neurosciences, les bienfaits des OGM, l'importance de ne pas mettre sa ceinture de sécurité, les Stasi retraités, les noms latins de plantes qu'on ne voit que dans Question pour un Champion (les fameux "indices, chez vous").

POURQUOI "Sans Identité"?
Parce qu'on peut faire plus fort que de trouver un titre qui laisse planer le suspens pour un film sur un homme qui ne se rappelle pas qui il est. "La Mémoire dans la peau", trop métaphorique. "XII", trop superstitieux. Là, on annonce la couleur : "Sans Identité", l'histoire d'un type qui n'a pas d'identité. Du coup s'il y a une suite, elle pourra s'appeler "L'Homme qui ne sait plus comment il s'appelle" ou "Chérie j'ai oublié qui je suis".

LA RÉPLIQUE DU FILM
" Tu ne te rappelles de rien?
- Si, je me souviens comment te tuer!"

ÉQUATION
SANS IDENTITE = SALT + Oskar Shindler

UN FILM QUI DONNE ENVIE DE
visiter Berlin.

POURQUOI Y ALLER?
Si vous avez trouvé Taken trop violent, les Jason Bourne trop longs (et gerbants à cause du Parkinson de Greengrass), ou Salt trop compliqué.
Parce que le dénouement est quand même assez inattendu : on s'attend à tomber dans la science-fiction à plusieurs moments mais rien n'y fait, ça reste réel. Du moins jusqu'à la fin.

POURQUOI NE PAS Y ALLER?
Si vous trouvez que Diane Kruger est trop bonne, vous risquez d'être un peu déçu. On ne parle pas de qualité de jeu hein, on est bien d'accord.
Parce que la fin est décevante est attendue et que le dénouement arrive trop tôt : à partir du moment où on sait qui est réellement le personnage de Liam Neeson, il n'y a plus grand intérêt à se fader 20 minutes de True Lies qui se prend au sérieux (j'aurais tellement voulu revoir un type à cheval dans un ascenseur).
Parce que, on a beau aimer Liam Neeson, on se dit qu'avec de moins grandes ambitions le film aurait pu être mieux. Van Damme ou Schwarzy auraient clairement fait l'affaire (mais soyons honnête, on ne serait peut-être pas allé le voir...).

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